Le naufrage du 14 juin qui aurait fait plus de 600 victimes au large de la Grèce, suivi de celui d’un sous-marin disparu lors d’une plongée vers l’épave du Titanic, avec cinq victimes, a remis au cœur de l’actualité la question de l’inconditionnalité du sauvetage en mer. François Thomas reprend les bases du droit maritime dans un article du journal 20 Minutes.
Lire l’article complet « Sous-marin disparu près du Titanic : Quelles sont les règles qui régissent les opérations de sauvetage en mer ? » dans 20 Minutes.
Le naufrage du Titanic qui avait fait 1.500 victimes en 1912 était justement à l’origine des premières tentatives pour organiser le sauvetage en mer sur le plan international… François Thomas, capitaine de la marine marchande, président de SOS MEDITERRANEE France, énumère les différentes conventions qui encadrent le droit de la mer dont l’article 98 de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) qui stipule que « tout capitaine est ainsi tenu de porter assistance à une personne ou un navire en détresse au risque de se voir infliger une amende et une peine de prison ».
Devant la différence de traitement entre le sous-marin, pour lequel tous les moyens de sauvetage disponibles ont été dépêchés, et ce bateau en bois qui avait pourtant lancé des appels de détresse et qui n’a bénéficié d’aucun secours, il souligne que le sauvetage est gratuit et inconditionnel. « Ce qui me choque, c’est ce qu’il s’est passé au large de la Grèce, pas les moyens mis en œuvre pour retrouver ce sous-marin. Une vie est une vie, il faut mettre le paquet à chaque fois. Chez nous, une journée de sauvetage en mer coûte 24.000 euros. Mais pas question de présenter la facture à des rescapé.e.s ».
Sur le même sujet :
- L’émission 28 minutes sur Arte avec Fabienne Lassalle, directrice adjointe de SOS MEDITERRANEE France
- Un reportage de RFI avec Louise Guillaumat, directrice adjointe des opérations de SOS MEDITERRANEE
Crédit photo : SOS MEDITERRANEE