Avis de consentement

SOS MEDITERRANEE utilise des cookies destinés aux mesures d’audience, partage de vidéos et de contenus issus de réseaux sociaux, ainsi que des boutons de partage. Vous pouvez les accepter, refuser ou paramétrer à partir des boutons ci-dessous ou à tout moment en suivant le lien en bas de page.

Un portrait

Une histoire

Sunlight*

Soudan

Pays d'origine

29/01/2024

Date de sauvetage

La jeune Sunlight* a été secourue par les équipes de l’Ocean Viking d’une embarcation pneumatique surchargée qui prenait l’eau, dans la région de recherche et de sauvetage libyenne. La guerre dans son pays l’a amenée vers la Libye, où elle a été enfermée dans différents centres de détention et brutalisée. Elle a décidé de fuir « l’enfer libyen » en traversant la mer dans l’espoir de trouver un avenir meilleur. Voici la retranscription de son témoignage vidéo. 

 

Ce contenu est hébergé sur un site externe.

En l'affichant, vous acceptez les possibles cookies de ce site.

 

« Pour entrer à l’école, nous devons faire beaucoup d’efforts. Plus tard, nous obtenons un premier diplôme, puis nous recevons notre diplôme universitaire et nous arrivons sur le marché du travail. Mais à cause de la guerre… [cela n’est pas possible]. Notre pays n’est pas en bon état. Nous n’avons pas de maison, nous n’avons rien dans notre pays. Nous ne pouvons pas rester là et c’est pourquoi nous avons dû quitter le Soudan.  [Arrivé.e.s en Libye,] nous sommes resté.e.s à Tripoli et nous avons travaillé. Je gardais l’argent dans un sac. Mon amie et moi avons ainsi pu payer le loyer et la nourriture. Ensuite, j’ai économisé de l’argent, et quelqu’un m’a aidée.   

Je suis venue en Libye et maintenant, grâce à Dieu, je suis saine et sauve. Oui, il faut avoir peur de la mer. Nous avons peur, mais pas de la mort. Nous n’avons pas peur de la mort elle-même. Nous avons juste peur d’être pris par la police. Je ne veux pas aller en prison [centre de détention]. Si je meurs ? Pas de problème, c’est la volonté de Dieu. Mais la prison, je ne veux pas y aller. La prison n’est pas bonne du tout. S’ils te prennent, ils ne te laissent plus sortir. Ils disent que les gardes te libéreront, mais ils ne te laissent pas sortir. Ils ont du feu, ils vous brûlent là-bas. 

«Ils brûlent des personnes, puis ils les abattent parce qu’elles n’ont pas d’argent pour payer. Si vous ne payez pas, ils ne vous laissent pas partir. »

Ils disent que c’est la même chose dans toutes les prisons. Honnêtement, ce n’est pas bien. Nous ne sommes que des filles parmi d’autres là-bas. » 

 

Lire le récapitulatif de cette opération de sauvetage  

 

* Le nom de la rescapée a été modifié pour préserver son anonymat.  

** Les personnes que nous secourons désignent habituellement les centres de détention libyens, qu’ils soient officiels ou clandestins, par le terme de « prison ».  

 Crédit vidéo et photo : Tess Barthes /SOS MEDITERRANEE 

Derniers témoignages

Neerav*

« Ils ont fait descendre les Bangladais et quelques Pakistanais dans la cale du bateau ; les Syriens et les Égyptiens étaient à l'extérieur, sur le pont supérieur. Nous étions 60 ou 70 personnes au total. Nous manquions d'oxygène dans la cale, et lorsque le bateau est parti, l’air était saturé de vapeurs de carburant. »

Voir son histoire

Kojo*

« Nous avons manifesté contre le gouvernement, parce que les conditions de vie sont terribles et qu'il n'y a pas de travail au Ghana. Un jour, notre leader a été tué. »

Voir son histoire

Asmaan* et sa sœur Moska*

« La vie en Turquie était très difficile, la police nous persécutait : elle nous demandait nos papiers et nous considérait comme des clandestins. Ils criaient sur ma sœur, lui ordonnant de retourner en Afghanistan. » 

Voir son histoire

Contenu | Menu | Bouton d