Récap – L’Ocean Viking a débarqué 196 personnes au port d’Ancône
30 juillet 2024
Les équipes de l’Ocean Viking ont mené deux opérations de sauvetage le 30 juillet, portant secours à 196 personnes, et une opération de transbordement en coordination avec les garde-côtes italiens. Le navire a débarqué les personnes secourues au port éloigné d’Ancône, désigné comme lieu sûr par les autorités italiennes.

Dernière mise à jour le 05/08/2024

Le 30 juillet 2024

Le matin, les équipes de l’Ocean Viking ont porté secours à deux embarcations en bois surchargées repérées aux jumelles dans la région de recherche et de sauvetage libyenne. Les 196 personnes rescapées, dont neuf mineurs non accompagnés et une femme, sont actuellement prises en charge par les équipes de SOS MEDITERRANEE et de l’IFRC.

Les autorités italiennes ont désigné Ancône, située à 1497 km de la zone de sauvetage, comme port sûr pour débarquer les personnes à bord. Une fois de plus, l’assignation d’un port excessivement éloigné, impliquant plusieurs jours de navigation vide la Méditerranée centrale de ressources vitales de recherche et de sauvetage. Au moins 1095 personnes sont mortes en mer depuis le début de l’année.

Le 31 août 2024

Alors que l’Ocean Viking faisait route vers Ancône, l’équipe à bord a repéré une embarcation en fibre de verre avec 29 personnes dans la zone de recherche et de sauvetage italienne. Le centre de coordination des secours italien (ITMRCC) a demandé à l’Ocean Viking d’évaluer, de stabiliser et d’attendre les garde-côtes italiens, qui ont par la suite transbordé toutes les personnes à bord de leur navire. Elles étaient en mer depuis deux jours, presque à court de carburant, sans nourriture ni eau.

Le 3 août 2024

Cet après-midi, les 196 personnes secourues à bord de l’Ocean Viking ont débarqué à Ancône après avoir parcouru 1 500 km. Cette politique de ports éloignés à l’égard des navires de sauvetage des ONG se poursuit malgré le nombre tragique de 30 002 vies perdues en Méditerranée depuis 2014. Un chiffre malheureusement très sous-estimé.

Crédit Photo : Camille Martin Juan / SOS MEDITERRANEE

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