« Mon objectif est que mon travail ne soit plus nécessaire en Méditerranée » – Angelo, « SARco » 
21 novembre 2024

Après avoir débuté sa carrière dans la marine marchande, notre coordinateur de recherche et de sauvetage Angelo a souhaité donner à sa carrière un autre sens et voit désormais dans son travail chez SOS MEDITERRANEE l’occasion d’aider et de mettre à profit ses compétences. Pour lui, « les ONG assument des responsabilités qui ne devraient pas être les leurs ».  

Angelo a grandi en Toscane et a suivi des études dans le domaine maritime dans plusieurs villes italiennes puis a rejoint la marine marchande, sur les traces de son père. Après avoir travaillé pendant 12 ans comme second à bord de navires frigorifiques, il se voit proposer le poste de capitaine. Mais ne trouvant aucun sens à son travail, qu’il juge peu éthique, et aspirant à mener une vie plus écologique et équitable, Angelo décide finalement de quitter ce secteur d’activité.  

Alors qu’il cherche à faire du bénévolat sur des voiliers, il entend parler de l’ONG espagnole de recherche et de sauvetage Open Arms : il y voit l’occasion d’aider et de mettre à profit ses compétences. Après une première mission sur le voilier nommé l’Astral, il embarque pour d’autres missions, cette fois sur l’Open Arms, le plus grand des deux navires de l’organisation. Il travaillera également au sein de l’ONG allemande Sea-Eye en tant que directeur général.  

Désormais, à bord de l’Ocean Viking, Angelo est coordinateur de la recherche et du sauvetage (SARco pour Search And Rescue coordinator dans notre jargon). Il fait partie de l’équipe de trois personnes qui se relaient à ce poste entre des périodes à bord et à terre.  

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Pour Angelo, les efforts des ONG de recherche et de sauvetage en mer visent à lutter contre la peur des étrangers et le manque d’empathie. 

« Nous dépensons plus d’argent pour construire des murs que pour les opérations de recherche et de sauvetage. Les ONG assument des responsabilités qui ne devraient pas être les leurs. Nous comblons un vide laissé par les États européens. Mon objectif est que mon travail ne soit plus nécessaire en Méditerranée ». 

Lorsqu’il n’est pas en mer, Angelo aime surfer, jardiner et se promener avec son chien, Hierro, dans le nord de l’Espagne, où il vit en couple. 

Crédit : Camille Martin Juan / SOS MEDITERRANEE  
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