En 2021, des milliers de citoyennes et de citoyens ont encore contribué à sauver des vies en mer en soutenant SOS MEDITERRANEE. Comme chaque année, nous avons reçu de leur part des témoignages qui nous ont émus, des encouragements qui nous ont rassénérés. Aujourd’hui, nous partageons le message d’espoir de Claudine, et nous remercions tous les anonymes qui se tiennent à nos côtés contre vents et marées.
Photo : Dans l’après-midi du 22 janvier 2021, il y a tout juste un an, l’Ocean Viking a porté secours quasi simultanément à 148 personnes en détresse à bord de deux embarcations pneumatiques de fortune surpeuplées. Puis à la tombée de la nuit, une troisième embarcation dans laquelle prenait place le jeune protégé de Claudine et 105 autres personnes naufragées a été secourue. Les 25 et 26 janvier, lui et les autres rescapé.e.s des 21 et 22 janvier étaient débarqué.e.s à Augusta, en Sicile. Crédits : Fabian Mondl / SOS MEDITERRANEE
Je voulais vous raconter une belle histoire.
L’an dernier, à la même époque, j’ai voulu soutenir financièrement SOS MEDITERRANEE ; je vous ai d’abord demandé à quoi servirait l’argent puisque votre navire n’était pas en mer à ce moment-là. Vous m’avez expliqué l’immobilisation en Italie pour effectuer des travaux répondant à des normes contraignantes, et je n’ai pas hésité à faire un don.
Je fais partie d’une association qui accompagne les demandeurs d’asile. Dans ce cadre, j’ai aidé un jeune homme analphabète à écrire son histoire, pour la joindre à son dossier de demande d’asile. Et j’ai ainsi appris qu’il se trouvait sur l’embarcation secourue par l’Ocean Viking quand le navire a pu reprendre la mer, le 22 janvier 2021 à 18h24. Il s’est même reconnu sur la photo de votre site internet. Mon petit don, et celui de toutes les personnes qui soutiennent votre action, avaient fait qu’il était là, vivant, devant moi.
Je ne peux évoquer cette histoire sans que les larmes me viennent. Quelle émotion de penser à quel point les dons que vous recevez servent une cause vitale, et de penser aussi à toutes les personnes migrantes que l’on ne peut secourir. Que faire ? J’ai doublé mon don cette année et je parle de SOS MEDITERRANEE autour de moi : c’est peu, mais je voulais ajouter que mon cœur est avec vous, sur votre bateau.
Merci !
Claudine de Saint-Cyr-sur-Mer