En mer, on ne transige jamais avec la sécurité. Chaque membre de l’équipe de sauvetage doit enfiler un lourd équipement de protection personnelle (PPE) pour se prémunir des risques d’accidents lors des opérations. Une question de vie ou de mort pour les équipes de l’Ocean Viking comme pour les personnes naufragées. Justine, marin-sauveteuse à bord, vous explique.
Photo ci-dessus : Flavio Gasperini / SOS MEDITERRANEE
Photo ci-dessus : Durant le trajet vers la zone de sauvetage, les équipes mènent un entraînement théorique et pratique intensif. Quelques minutes seulement après le retentissement du signal d’alarme, chaque marin a enfilé son équipement et est prêt à embarquer dans l’un des trois canots de sauvetage. Crédit photo : Jérémie Lusseau / SOS MEDITERRANEE
Photo ci-dessus : Justine en intervention sur un canot. Son coéquipier la retient afin qu’elle ne bascule pas dans l’eau : un risque réel lors des interventions, particulièrement lorsque plusieurs naufragé.e.s tombent à la mer. Crédit photo : Giannis Senderoglou / SOS MEDITERRANEE
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Bonjour, je m’appelle Justine, je fais partie de l’équipe de recherche et de sauvetage de l’Ocean Viking, le navire affrété par l’ONG SOS MEDITERRANEE. Aujourd’hui je vais vous présenter l’ensemble de nos équipements de protection individuelle. Ce sont des équipements que l’on porte sur nos canots d’intervention rapides lorsqu’on déclenche une opération. On a d’abord les bottes, qui sont « coquées » pour protéger nos orteils, et qui sont également étanches. On a ensuite la cotte, qui est aussi étanche et nous protège également du contact avec le fuel qui pourrait créer des brûlures. On a un Licra, qui est thermo régulateur et UV-protecteur. La radio, qui nous permet de communiquer entre canots d’intervention, mais aussi les canots d’intervention avec l’Ocean Viking. Les gants, pour toute manipulation de bouts, ça protège nos doigts. On a ensuite le gilet de sauvetage, qui assure notre flottabilité si jamais on devait tomber à l’eau, qu’on sécurise avec une sous-cutale. On a un couteau, qui nous permet de couper un cordage qui pourrait être embêtant ou se coincer dans l’hélice d’un de nos canots rapides. On a le casque, pour protéger nos têtes lors des opérations de grutage ; sur ce casque on a aussi une lumière qui nous permet d’augmenter notre visibilité lors des opérations nocturnes, et toujours pour augmenter cette visibilité, on peut porter ce gilet jaune réfléchissant. Merci !