Au sein des antennes bénévoles de SOS MEDITERRANEE, un « groupe Jeunes » à l’échelle nationale est en train d’émerger. Pensé par les jeunes et pour les jeunes, il se constitue à la faveur d’un camp d’été organisé du 29 au 31 août à Marseille, où 12 bénévoles de 14 à 27 ans se sont rassemblé.e.s.
Dans la vidéo 3 questions à Éloïse ci-dessous, cette bénévole de 17 ans explique sa vision de l’engagement et raconte la création du « groupe Jeunes » de SOS MEDITERRANEE.
En cette dernière semaine d’août a eu lieu à Marseille un camp d’été rassemblant une douzaine de jeunes bénévoles de SOS MEDITERRANEE venu.e.s des quatre coins de la France, de Marseille à Caen, en passant par Perpignan, Montpellier et Paris. Ils et elles ont réfléchi ensemble, selon une démarche horizontale et participative, aux objectifs et au plan d’action de ce mouvement au sein de l’association. Durant ces trois jours, les participant.e.s ont également été formé.e.s sur différents aspects de leur engagement au sein de leur antenne locale (événementiel, sensibilisation au contexte des opérations en mer, réseaux sociaux) et ont abordé des sujets transversaux comme l’organisation du mouvement jeunes à l’échelle nationale, son intégration à la mobilisation citoyenne dans les 19 antennes existantes ou l’adaptation des discours pour aborder la question des violences sexuelles envers les femmes rescapées.
Être engagé comme jeune, c’est s’indigner, dire qu’on n’a pas envie de grandir dans un monde comme ça et vivre pleinement ses valeurs. C’est agir pour dire au monde : voilà ce que j’ai envie de faire, voilà mes valeurs…
Éloïse, 17 ans
Les profils des bénévoles de 14 à 27 ans qui composent ce nouveau groupe sont très variés. Frida, 15 ans, l’une des plus jeunes, a intégré SOS MEDITERRANEE après avoir suivi des séances de sensibilisation scolaire dans son collège à Foix. Selon elle, « il est important que la jeunesse s’engage. On est la prochaine génération, c’est normal de s’entraider. Je trouve ça plutôt fou qu’il y ait des gens qui ne s’engagent pas et qui ne tentent rien ». Pour Léa, 25 ans, originaire de Normandie, ce sont des valeurs de tolérance et de solidarité qui l’ont poussée à rejoindre l’association. « Pour moi, ça relève de l’évidence d’aller vers l’autre et d’œuvrer pour la bonne entente. C’est un peu la base de la société. Si on veut réussir à vivre ensemble, il faut forcément qu’on soit dans une logique de bienveillance ».
Pour clôturer ces trois jours, le « groupe Jeunes » a défini un plan d’action pour guider et structurer son mouvement au sein de chacune des villes où les jeunes sont présent.e.s, mais également au sein de l’association à l’échelle nationale. Deux priorités sont à l’ordre du jour : d’abord un recensement des jeunes investi.e.s au sein des différentes antennes de bénévoles et des actions qu’ils ou elles souhaitent réaliser ; puis la structuration de ce mouvement et l’organisation de canaux de discussions pour échanger et rester informé.e.s. On envisage également des missions à plus long terme comme l’organisation d’évènements ciblant en particulier des publics jeunes ou encore des réflexions sur la sensibilisation scolaire, à mener avec l’ensemble des bénévoles.
Tou.te.s les participant.e.s sont très motivé.e.s et planifient déjà de se retrouver, à distance, à l’automne pour faire part de leurs avancées, ainsi qu’en présentiel l’été prochain.
Jeunes ou moins jeunes, engagez-vous dans l’une de nos 19 antennes de bénévoles en France !
Crédit photo en haut de page : Christian Palen / SOS MEDITERRANEE