« On a de moins en moins d’informations qui viennent de l’extérieur. […] Donc la veille visuelle est primordiale. »
Comme les autres marins-sauveteurs à bord de de l’Ocean Viking, Yohann doit scruter l’immensité du large des heures durant pour tenter de repérer le moindre petit point à l’horizon qui pourrait s’avérer être une embarcation en péril, une « cible » comme on dit dans le jargon maritime. Yohann regrette le manque d’informations venant de sources extérieures et notamment des autorités maritimes, dont cela devrait être le rôle, avec la coordination des acteurs en mer.
La recherche d’embarcations en détresse fait ainsi partie intégrante de la mission de SOS MEDITERRANEE. Outre deux radars surtout utiles pour les « cibles » massives comme les gros bateaux en bois, assez rares, et une caméra infrarouge captant les signatures thermiques pour repérer des personnes en perdition la nuit, la veille aux jumelles est la plus utilisée pour trouver les bateaux perdus au large. Chaque marin-sauveteur y est formé et préparé. Depuis la passerelle de l’Ocean Viking, dont l’élévation et la forme circulaire permettent de repérer des embarcations jusqu’à 10-12 milles marins de distance, les marins-sauveteurs se relaient du lever du jour au coucher du soleil…. Yohann explique.
Images vidéo et photos :
Julia Schaefermeyer / SOS MEDITERRANEE
Stefan Dold / MSF
Anthony Jean / SOS MEDITERRANEE
Laurence Bondard / SOS MEDITERRANEE
Hannah Wallace Bowman / MSF
Narciso Contreras / SOS MEDITERRANEE
Kevin McElvaney / SOS MEDITERRANEE
Montage: Isabelle Vali