« Il n’y a rien qui puisse soutenir l’idée, justifier le fait de laisser des gens mourir… ». En cinq ans, Jérémie a participé à des dizaines de sauvetages à bord de l’Aquarius puis de l’Ocean Viking.
Il raconte les difficultés de cette mission salvatrice sur la route maritime migratoire la plus meurtrière au monde, les dangers qu’il a pu rencontrer, les complications logistiques liées à la pandémie de Covid-19, la détresse des personnes rescapées, notamment celles qui sont mineures, dont le nombre ne cesse d’augmenter… « Ils sont passés à travers le Styx ! (…) Ces gens-là sont des survivants, mais à un point qu’on ne peut même pas imaginer ! »