Un portrait

Une histoire

Kamal*

Soudan

Pays d'origine

20 ANS

Âge

Dans la soirée du 2 juillet 2019, « au moins 44 personnes ont été tuées et une centaine blessées, à Tadjourah, banlieue située à l’est de Tripoli, lors d’un raid aérien lancé contre un centre de détention de migrants » titrait le journal Le Monde. Un jeune Soudanais de 20 ans a échappé aux bombardements mais y a laissé ses frères et un ami cher. Secouru par l’Ocean Viking en août 2019, il raconte à un membre d’équipage de Médecins sans Frontières (MSF) son parcours et son drame.

« J’étudiais à l’université au Soudan avant que des manifestations ne commencent là-bas. Maintenant, quand je m’endors, je fais des cauchemars. Je ne veux pas dormir. J’ai quitté Tadjourah la veille du bombardement, mais mon ami et mes frères ont été tués pendant l’attaque. Je suis resté en Libye pendant un an et huit mois avant d’être secouru par l’Ocean Viking. C’était la deuxième fois que je tentais de traverser. La première fois, j’ai été intercepté par les garde-côtes libyens, qui m’ont débarqué à Al Khoms. De là, ils ont essayé de me faire retourner au Soudan. J’ai refusé, alors ils m’ont remis en détention. » 

*Le nom et la photo ne correspondent pas à la personne qui témoigne ici de manière à protéger son identité et sa sécurité.

Témoignage recueilli à bord de l’Ocean Viking par MSF

Crédits photo : Hannah Wallace Bowman / MSF

Derniers témoignages

Neerav*

« Ils ont fait descendre les Bangladais et quelques Pakistanais dans la cale du bateau ; les Syriens et les Égyptiens étaient à l'extérieur, sur le pont supérieur. Nous étions 60 ou 70 personnes au total. Nous manquions d'oxygène dans la cale, et lorsque le bateau est parti, l’air était saturé de vapeurs de carburant. »

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Kojo*

« Nous avons manifesté contre le gouvernement, parce que les conditions de vie sont terribles et qu'il n'y a pas de travail au Ghana. Un jour, notre leader a été tué. »

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Asmaan* et sa sœur Moska*

« La vie en Turquie était très difficile, la police nous persécutait : elle nous demandait nos papiers et nous considérait comme des clandestins. Ils criaient sur ma sœur, lui ordonnant de retourner en Afghanistan. » 

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