SOS MEDITERRANEE soutient fermement son partenaire Médecins sans Frontières (MSF) condamnant la décision des autorités judiciaires italiennes qui ont ordonné la saisie préventive de l’Aquarius.
L’enquête prolongée du Bureau du procureur de Catane, au sujet du tri non conforme des déchets du navire, évoque des allégations de profits illégaux, qui ont mené à la décision des autorités judiciaires italiennes de demander la saisie de l’Aquarius.
Nous réfutons catégoriquement toute accusation de participation à des activités illégales. L’Aquarius a toujours suivi des procédures rigoureuses dans ses activités portuaires, qui n’avaient pas été remises en question par les autorités jusqu’alors.
« C’est une nouvelle offensive dans la série d’attaques qui criminalisent l’aide humanitaire en mer. La situation actuelle, tragique, résulte en l’absence de navires humanitaires dédiés à la recherche et au sauvetage en Méditerranée centrale, alors que le taux de mortalité augmente », explique Frederic Penard, directeur des opérations de SOS MEDITERRANEE.
Face à une nouvelle attaque pour des motifs politiques, nous attendons des autorités françaises qu’elles fassent preuve de clairvoyance dans la mise en œuvre de cette décision, alors que l’Aquarius est à quai dans le port de Marseille. En ces temps difficiles pour l’Aquarius, bien que des pressions politiques répétées aient réussi à interrompre temporairement ses opérations de recherche et sauvetage en Méditerranée, nous soutenons entièrement tous les efforts entrepris par MSF pour faire appel de la décision de la cour.
Photo : Yann Levy / SOS MEDITERRANEE