« Il est important de rappeler que chaque journée en mer représente plus de 24 000 € », Fabrice, donateur
14 mars 2024
Plus de 91% des ressources de SOS MEDITERRANEE proviennent de dons privés. Et parmi les quelque 40 000 donatrices et donateurs qui nous soutiennent chaque année, certain.e.s n’hésitent pas à plaider en notre faveur, comme Fabrice, avocat de métier et donateur de l’association.

Lorsque l’Ocean Viking est à quai pour un changement d’équipage ou pour son entretien, il arrive que des donateurs et donatrices, des membres du comité de soutien ou encore nos bénévoles viennent visiter le navire, comme ce fut le cas en octobre dernier. « Cette visite m’a permis de mettre des images, de mieux comprendre le mode opératoire et les difficultés auxquelles sont confrontées l’association, mais aussi l’importance de son travail qui a permis de sauver des dizaines de milliers de vies depuis que l’association existe » raconte Fabrice.

Souvent, la directrice générale de l’association prend part à ces visites et explique les défis techniques – mais aussi économiques – auxquels l’ONG de sauvetage en mer est confrontée, et ce, depuis les débuts. « Lorsque nous avons lancé notre association, en 2015, nous avons frappé à toutes les portes institutionnelles pour trouver des financements. Elles sont toutes restées fermées. On a alors compris que notre projet serait citoyen, ou ne serait pas » a souligné Sophie Beau, cofondatrice de SOS MEDITERRANEE. Encore aujourd’hui, cet ADN citoyen se concrétise par une forte mobilisation de la société civile pour financer cette mission fort coûteuse.

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Fabrice (à droite), grand donateur, aux côtés de Sophie Beau, la directrice, écoute les explications de Marylène, sage-femme, sur la prise en charge des femmes et des enfants à bord.  Crédit Photo : Yannick Taranco / SOS MEDITERRANEE

« Je pense qu’il est important de rappeler, parce qu’on ne le réalise pas assez – en tous cas moi je ne l’avais pas réalisé -, que chaque journée en mer représente plus de 24 000 € » plaide encore Fabrice.  « Il est donc important, lorsqu’on ne peut pas soi-même prendre part à l’action, de participer, même indirectement, à cet effort. Quand une main est tendue et demande du secours, il faut la saisir ! C’est pour cela qu’il me paraît important de soutenir SOS MEDITERRANEE et plus globalement, celles et ceux qui se mobilisent pour aider les autres. »

Crédit Photo en haut de page : Yannick Taranco / SOS MEDITERRANEE