Du 23 au 27 août aura lieu la 22e édition du Festival International du Film Insulaire de Groix. A l’occasion, le festival accueille l’exposition photo Eclaireuses d’humanité, Visages et parcours de femmes en Méditerranée.
Le dimanche 27 août à 10h15 à la salle de Port Iav, une projection du film Lettre à Nikola est organisée en présence de François Thomas, président de SOS MEDITERRANEE, et des bénévoles de l’antenne Bretagne Sud. Elle sera suivie d’un échange avec le public. Par ailleurs, les bénévoles seront présent.es sur un stand de sensibilisation à l’urgence en Méditerranée centrale tout au long du Festival.
Pour plus d’informations, cliquez ici.
Eclaireuses d’humanité, Visages et parcours de femmes en Méditerranée
À travers les images recueillies par les photographes embarqué.e.s depuis février 2016 à bord de l’Aquarius, puis de l’Ocean Viking, l’exposition montre la réalité des opérations de sauvetage en Méditerranée centrale en choisissant de porter notre regard sur les femmes secourues et les femmes qui sauvent. Cette exposition célèbre « le pouvoir d’agir » des femmes à travers plusieurs prismes : celui de femmes en exil, de femmes humanitaires, de femmes bénévoles, de femmes sauvées et de femmes qui leur tendent la main.
Les photos, vidéos et les témoignages sont issus des archives et productions de SOS MEDITERRANEE.
Les photographes : Patrick Bar, Christine Dancausse, Flavio Gasperini, Juliette Guidoni, Anthony Jean, Hara Kaminara, Federica Mamelli, Fabian Mondl, Laurin Schmid, Isabelle Serro, Maud Veith.
Lettre à Nikola
Sous forme d’une lettre à son fils, Hara Kaminara témoigne de son expérience de photographe à bord de l’Aquarius, un bateau ayant secouru 29 523 personnes en Méditerranée entre 2016 et 2018, sur lequel elle a rencontré Max, chef des équipes de sauvetage en mer et père de son fils.
Hara Kaminara
Hara Kaminara est artiste plasticienne, photographe et cinéaste. S’appuyant sur son expérience passée en gravure, collage, photographie documentaire et vidéo, Lettre à Nikola est son premier long métrage et traite des questions de maternité, de migration et de ce que signifie « témoigner ». Utilisant une approche interdisciplinaire, sa pratique se concentre sur l’histoire orale, la mémoire, le mouvement et explore les relations entre l’image et l’imagination.