Quand les femmes bénévoles portent la voix des rescapées

À l’occasion du 8 mars 2021, Journée internationale des droits des femmes, Nina, Malika, Margherita, Morgane, Kati, Emilia, Florine et Céline, bénévoles venant des quatre pays du réseau SOS MEDITERRANEE (Allemagne, France, Italie, Suisse), parlent de leur engagement. 

« En tant que citoyenne, je me dois d’agir, à mon échelle, pour faire entendre les voix de ces femmes, dont certaines se sont tues dans le silence de la mer Méditerranée. » Florine, bénévole de SOS MEDITERRANEE en France

« Ces femmes prennent la mer pour avoir un avenir meilleur, ou tout simplement pour avoir un avenir » lance Morgane, bénévole en Suisse Unies par la force de leurs convictions, ces bénévoles femmes – qui représentent le trois quarts des effectifs -, sont engagées dans la mission de témoignage de l’association, chacune dans leur pays. Elle soulignent la nécessité de porter la parole des femmes rescapées, qui sont encore bien trop souvent rendues invisibles et dont le parcours est souvent méconnu. 

« Car ce n’est que par la sensibilisation et l’éducation à l’égalité des genres qu’un véritable changement de société est possible, un changement dont nous avons absolument besoin » rappelle Margherita, bénévole italienne. Il s’agit de « montrer aux politiques et au monde que [nous ne sommes] pas d’accord avec cette situation, et que nous devons changer les choses » renchérit Nina, bénévole en Allemagne.

Cette capsule vidéo fait partie d’un cycle d’un an de mobilisation citoyenne visant à célébrer « le pouvoir d’agir » de ces femmes rescapées, mais aussi des sauveteuses et des bénévoles. Le cycle débute avec des conférences en ligne dans chaque langue du réseau, et se poursuivra avec d’autres videos, une exposition en ligne et d’autres événements à retrouver sur www.toussauveteurs.org.

Montage : Simon Lehmann